Publié le 30 août 2024

Mon voyage au pays de Linux

J’ai toujours été attiré par la technologie. De l’électronique à l’informatique et les différentes possibilités de programmation (assembleur, VHDL, Pascal, C, batch, VBS, VBA, autohotkey, Python, bash). Je trouve qu’il y a dans la technologie un côté magique comme dans la troisième lois de Clarke:

« Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. »

Je suis plutôt curieux de nature et j’aime beaucoup apprendre, surtout en faisant et en expérimentant. J’aime les challenges, sentir que c’est possible, essayer, échouer, recommencer. J’adore cette sensation de savoir qu’avec un peu de pugnacité, on va y arriver… et puis booom, waouw, youpi, ÇA MARCHE!! Un sentiment indescriptible pour certains, déclenchant incompréhension et moqueries pour d’autres (mais le monde n’est pas binaire).

Chapitre premier

J’ai donc commencé par faire clignoter des LEDs et jouer avec des microcontrôleurs. Puis j’ai cherché à automatiser les choses répétitives dès mes premiers ordinateurs, à trouver des raccourcis en tout genre (du simple raccourci clavier au moyen d’automatiser ce qu’il fallait reproduire régulièrement). Que ce soit pour installer des ordinateurs “unattended” sous Windows ou enregistrer des séquences via des macro sous MS Excel pour lire le code, essayer de le comprendre et de finalement programmer des macros puis des scripts en VBS sous Windows etc.

Comment j’ai découvert Linux

Pour Linux, tout à commencé par quelques ordinateurs vieillissants et des problèmes de versions de Windows qui n’étaient plus maintenues. Mais qui achète une version récente de Windows pour un vieux coucou? C’est comme si vous achetiez un moteur neuf pour une voiture dont la carrosserie est en fin de vie. A croire que Microsoft veut pousser certains utilisateurs vers Linux, à moins que ce ne soit une vision biaisée du monde qui voudrait qu’on ne garde par un ordinateur plus de 5 ans? Un peu de bon sens, enfin!

Alors pour se lancer, il faut un peu s’accrocher au début, c’est vrai, mais le jeu en vaut la chandelle! J’ai découvert Linux grâce aux live USB que je recommande vivement à tout le monde d’essayer! Vous prenez une clé USB d’au moins 4Gb, vous téléchargez un fichier *.iso que vous mettez sur la clé par un procéder un peu complexe, mais nécessaire. Vous branchez ensuite cette clé sur votre poste et lancez l’ordi depuis cette clé, deuxième étape un peu complexe car il faut sélectionner le démarrage sur la clé depuis le BIOS. Si j’en ai perdu quelques-uns en route, courage vous allez y arriver! Après ça, le plus dur sera derrière vous. Vous aurez Linux sur votre ordi sans rien toucher de votre ordi, ni votre Windows, ni votre config, ni vos fichiers. Vous découvrirez (en réalité vous serez plutôt émerveillé: c’est simple, c’est bien fait et c’est gratuit!), essayerez grâce à la clé USB et quand vous aurez fini, vous éteindrez tout puis débrancherez la clé. Tout redeviendra comme avant, si vous n’avez pas été séduit, vous n’aurez rien mis en désordre. Autrement dit, c’est parfait pour essayer sans rien risquer ! Si ça vous plaît vous pouvez installer Linux à côté de Windows pour utiliser, à votre convenance, l’un ou l’autre, selon vos envies ou ce que vous avez à faire.

Tarte aux framboises

En parallèle de ça, j’ai découvert les Raspberry Pi dont on parlait tant. Vous savez ce nano ordinateur qui tournait exclusivement sous Linux (ça a un peu changé depuis). Encore et toujours Linux! Il ne coûte presque rien, il a la taille d’une carte bancaire et surtout il a réduit encore la frontière entre l’électronique et l’informatique avec son port GPIO qui permet de piloter, depuis l’OS des choses “dans la vraie vie”. Ça paraissait effrayant et complexe au début. J’en ai eu assez, j’ai voulu comprendre.

Comme souvent, le plus dur c’est de commencer. Après une prise en main plus ou moins laborieuse, je me suis lancé dans un petit tableau de bord numérique, mon Rpi dashboard, que je détaillerai dans un article prochainement.

Une histoire sans fin

Aujourd’hui, j’utilise aussi bien Linux Mint que Lubuntu selon les machines et leurs capacités (Lubuntu étant très léger et parfaitement adapté aux très vieux ordis, il ne nécessite même pas 1Gb de RAM par exemple) et biensûr Raspberry Pi OS!

Une fois qu’on entre dans cet univers avec un profil comme le mien, on utilise Bash et Python et là c’est le début d’une autre histoire, tout aussi passionnante!

J’ai toujours l’impression que les apprentissages c’est comme des portes qu’on ouvre et qui donnent sur d’autres pièces avec d’autres portes. Plus on en ouvre et plus on en découvre! Ça me rappelle Socrate qui disait: “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien.”